Fresques street-art par des artistes locaux
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Le vote s'est déroulé du 13 au 31 mai.
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A propos de cette concertation
Cette concertation appartient à Concertations
Le projet Fresques street-art par des artistes locaux est un des projets lauréats du budget participatif 2022. Vous avez choisi les œuvres qui animeront les murs du quartier Centre-Est en votant pour vos œuvres préférées !
Le contexte
Lauréat de la première édition du budget participatif de la Ville, le projet Fresques/Street Art par des artistes locaux a pour objectif d'égayer certaines façades des quartiers du Sanitas et de Velpeau avec des œuvres graphiques réalisées par un collectif d’artistes tourangeaux. La coconstruction de ce projet a commencé en mars 2023 entre les artistes porteurs du projet et les services de la Ville. Il se décomposera en deux phases dont la première se déroule cette année et concerne spécifiquement le Sanitas. Le budget total est de 60 000€, cette première phase nécessite 40 000€.
Dès le départ, le collectif souhaitait associer le plus possible les riverains dans la construction du projet, c'est pour cette raison qu'ils font aujourd'hui appel à vous !
Les localisations
Pour cette première phase, les localisations sont centrées sur le Sanitas et forment un parcours à travers le quartier. Elles sont proches de lieux de passage mais aussi de points de repères du quartier comme des écoles, des grandes avenues, des lieux de socialisation. Ils respectent les trois critères établis : faisabilité, visibilité et durabilité.
Les artistes
Ils sont tous membres du collectif BluMonday :
Son parcours d’artiste a débuté auprès de son grand père, dessinateur, et sa vie de jeune adulte à été bercée par l’influence urbaine, les année 80 où, vivant à Paris, elle fait ses premières expériences dans la rue avec ses bombes aérosol.
A travers son parcours de créations, d’expositions et de performances artistiques, Gil KD a su trouver sa place et son style. L’artiste aime multiplier les risques en variant ses supports... elle passe tour à tour de l’aluminium blanc inox ou miroir, au bois, aux meubles, jusqu’aux murs ou containers qu’on lui propose.
Sa technique est bien souvent mixte. Mêlant peinture aérosol et acrylique, collages d’affiches collectées dans la rue et matériaux de récupération, son dessin explore l’esthétisme contemporain afin de faire éclater la beauté et la force du féminin.
Dans son univers intense, passion, sensualité, douceur, douleur, blessures et combats se mêlent et se démêlent tour à tour.
Pour elle, la création est un langage mais également un vecteur d’émotions. Les matériaux choisis et exploités sont à la fois l’expression d’une durée et le témoignage d’une mémoire ou d’un souvenir.
Son travail se décline aujourd’hui en intérieur comme en extérieur et mêle la force de la rue à la délicatesse de la femme.
- Monsieur Plume
Monsieur Plume débute dans la scène graffiti française fin des années 90 et arpente inlassablement les murs des principales villes de France et d’Europe.
De formation autodidacte, il étend sa pratique à l’art contemporain en 2003 et entame alors une abondante production de peintures et d’illustrations. Depuis plus de 15 ans, il mène de nombreux ateliers d’initiation au graffiti et d’expression artistique auprès de différents publics et structures sociales. Il transmet ainsi sa conviction que l’expression artistique peut transcender la haine ou le désespoir et trouver une place juste dans les revendications modernes.
Inspiré par le monde populaire et les enjeux sociaux actuels, il développe une expression singulière, mêlant l’abstraction, le mouvement et les personnages de la classe populaire... Sa peinture est une intrusion dans la face cachée de notre société.
Monsieur Plume compte à son actif 20 expositions monographiques en France et au Canada. Ses fresques urbaines sont visibles en France, Allemagne, Islande, Canada et USA. Il a notamment réalisé de nombreuses fresques sur commande, dans des lieux très variés : « Je pense qu’une œuvre d’art installée dans l’espace public a la force de générer de l’espace social. En devenant un point de repère, elle stimule les passants, fait parler d’elle, rappelle des souvenirs, ouvre des perspectives, crée l’envie...» - Monsieur Plume
- Koye & Enora
Pratiquant le dessin depuis l’enfance, Koye montre très jeune un intérêt pour les arts graphiques.
D’abord en reproduisant ce qu’il observe autour de lui, son travail évolue par la suite vers une réinterprétation personnelle du monde qui l’entoure. Vers l’adolescence il découvre la pratique du graffiti à travers le hip hop et commence à investir les murs et le mobilier urbain.
Après un arrêt de plusieurs années, il revient sur les murs qui deviennent son support de prédilection, bien qu’il développe son esthétique également sur toiles, sur papier ou autre. l’Humain et les émotions qui le traversent, se placent rapidement au centre de son art. À travers des petits scénarios parfois surréalistes, il interroge la place de l’Homme dans son monde, sa relation aux autres êtres vivants.
Influencé par la culture graffiti, la BD, la musique mais aussi le contexte sociétale, ses personnages aux accents hip-hop, font souvent référence à la culture afro - caribéenne faisant lien avec ses origines antillaises. Il met également en scène un personnage de coyote humanisé, tel un animal totem qui revient régulièrement dans ses fresques. Ses voyages et rencontres en France ou à l’étranger dans le cadre de la peinture, lui permettent de se nourrir artistiquement et continue d’influencer et de faire évoluer sa pratique.
Il a déjà réalisé de nombreux murs de grande envergure et participé à de nombreux festivals à travers la France et l’Europe.
Diplômé en communication graphique et en arts plastiques, adepte du graffiti depuis les bancs de l’école, Le Piaf usera de sa panoplie de subterfuges publicitaires, en décidant d’associer à son «blaze» un animal emblématique. Un petit lapin blanc aux yeux rouges voit le jour dans les rues de Paris durant les années 2000. Il représentera parfaitement sa vision de l’art de rue : une image symbole répétée et dénigrée tel l’albinos, capable de se multiplier vertigineusement vite aux quatre coins du monde!
Ce n’est que bien plus tard, en 2018, que le Piaf se met à la recherche d’un nouvel animal totem pouvant allier deux (très) sérieuses préoccupations : sensibiliser et orienter. Sensibiliser sur notre monde suffoquant, et orienter son fils sur le chemin de l’école. Rapidement l’oiseau prendra tout son sens. Son bec pointant la direction à suivre, il incarne également, à l’image du Dodo, la déperdition du monde animal et la folie destructrice dont l’humain se sait fort capable. Le Piaf est terriblement fier du travail accompli avec tous les enfants de 4 à 90 ans, croisés à travers la France entière.
- Deux Mètres
Deux Mètres débute le graffiti en 1997, en banlieue parisienne. Les rues deviennent son terrain de jeu, sa vie est rythmée par le graffiti et le skate qu’il pratique quotidiennement, deux passions complémentaires qui lui permettent d’explorer tous les recoins inaccessibles de cette métropole sans limite, et de vivre des aventures inoubliables. Toutes ces années citadines vont forger les bases de sa pratique artistique et de sa culture graffiti. Depuis il n’a cessé de peindre les murs des villes et campagnes françaises.
Plein d’idées et souhaitant travailler avec d’autres artistes en mutualisant les moyens, il décide de créer la 1ère association d’artistes graffeurs en Touraine, quand il s’y installe en 2006. S’en suivent les premiers événements graffiti dans la région, réunissant plus de 60 artistes, des expositions collectives et beaucoup de collaborations artistiques.
Curieux de nature, aimant les rencontres, faire des projets et mettre en commun les compétences de chacun, il est depuis 15 ans très impliqué dans la vie associative et les projets graffiti/street art en Touraine. Il est à la fois artiste, activiste et porteur de projet.
Utilisant différentes techniques en atelier, ces œuvres sont variées et uniques, tout comme ses peintures murales qui ne laissent pas indifférent. Ses fresques viennent du graffiti mais son art s’est depuis longtemps affranchi de ces codes. Au fil de de son parcours, son trait s’est précisé pour rejoindre le monde de la peinture et de l’illustration qui sont ses inspirations depuis l’enfance.
Son univers artistique riche de plusieurs approches et techniques donne lieu à des compositions aussi bien figuratives qu’abstraites.
- Kevin Le Gall
Originaire de la Région Centre, j’ai grandi à Tours, dans une famille entourée de quelques artistes contemporains (Yvonnick Le Fur, Chrystèle Lerisse). Passionné par la culture hip-hop de ma génération, j’ai découvert le Writing dans la revue Radikal et j’ai commencé à m’exercer en 2002.
A l’aise avec le travail de la lettre, le Writing (graffiti) a vite pris une place importante dans ma vie. Cette discipline et la culture qui l’accompagne, le hip-hop, m’ont séduit autant par leur histoire que par leur constante évolution. J’ai évidemment été influencé par la scène new-yorkaise (Cope2, Tkid, ou encore Kaze2), des Writers parisiens (comme Mode2 ou les MAC), mais aussi et surtout par les Writers de mon groupe et de ma région.
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