La rue est aussi à nous 2024-2025

Geneviève De Gaulle Anthonioz

• Lieu de naissance, de vie, de décès, nationalité :

Née le 25 octobre 1920 à Saint Jean de Valériscle dans le Gard.
Décédée le 15 février 2002 à Paris.

• Profession(s) exercée(s) :

• Description de sa vie et des étapes importantes en mentionnant notamment tout évènement éventuel de sa vie en lien avec la Touraine :

Geneviève De Gaulle Anthonioz est la nièce du Général de Gaulle et la mère du Philippe Anthonioz, Professeur honoraire à la faculté de médecine de Tours.

• Le contexte et l’époque :

Geneviève de Gaulle Anthonioz, résistante originaire du Gard qui dès l'âge de 20 ans et encore étudiante, s'engage dans la Résistance française.

Elle jouera un rôle important, notamment en menant des actions de destruction d'éléments de la propagande nazi et du régime de Vichy.Elle est arrêtée à la suite d'une trahison dans une souricière tendue aux membres du mouvement par la Gestapo française, le 20 juillet 1943.

Emprisonnée à Fresnes, elle est déportée le 30 janvier 1944 au camp de concentration de Ravensbrück.Geneviève de Gaulle Anthonioz ne sortira du camp qu’à sa libération par l’Armée rouge en avril 1945.

• Ses engagements, le rôle et l'influence qu'elle a pu avoir à son époque et/ou jusqu'à nos jours :

Geneviève de Gaulle-Anthonioz est membre puis présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR). Elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l’essor du mouvement politique lancé par son oncle, le RPF.

En 1958, son époux Bernard Anthonioz rejoint le cabinet d'André Malraux comme directeur de la création artistique au Ministère des Affaires culturelles. Geneviève assiste son époux dans ses nouvelles fonctions. C'est à cette époque qu'elle rencontre le Père Joseph Wresinski, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues et décide de s'engager avec Joseph Wresinski dans le mouvement ATD Quart Monde que celui-ci a fondé. Elle est présidente de la branche française du Mouvement de 1964 à 1998.

• Ses œuvres matérielles ou immatérielles :

Autres précisions qui vous semblent importantes :

Le général de Gaulle lui a dédicacé le premier tome de ses Mémoires de guerre en ces termes : « À ma chère nièce Geneviève, qui fut, tout de suite, jusqu'au bout, au fond de l'épreuve, au bord de la mort, un soldat de la France libre, et dont l'exemple m'a servi ».

Son entrée au Panthéon en 2015, aux côtés de Germaine Tillion, elle aussi déportée et résistante, marque la reconnaissance de La Nation envers les femmes résistantes qui se sont illustrées par leur courage et sans qui la Libération n’aurait pas été possible.

Lieu public qui vous semblerait pertinent pour attribuer votre proposition (facultatif) :

Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.

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  Notice biographique de la femme dont vous proposez le nom :

  • Prénom, nom, surnom :

  Geneviève De Gaulle Anthonioz

  
  

  • Lieu de naissance, de vie, de décès, nationalité :

  Née le 25 octobre 1920 à Saint Jean de Valériscle dans le Gard.
  Décédée le 15 février 2002 à Paris.

  • Profession(s) exercée(s) :

  
  

  • Description de sa vie et des étapes importantes en mentionnant notamment tout évènement éventuel de sa vie en lien avec la Touraine :

  Geneviève De Gaulle Anthonioz est la nièce du Général de Gaulle et la mère du Philippe Anthonioz, Professeur honoraire à la faculté de médecine de Tours.

  
  

  • Le contexte et l’époque :

  Geneviève de Gaulle Anthonioz, résistante originaire du Gard qui dès l'âge de 20 ans et encore étudiante, s'engage dans la Résistance française.

  Elle jouera un rôle important, notamment en menant des actions de destruction d'éléments de la propagande nazi et du régime de Vichy.Elle est arrêtée à la suite d'une trahison dans une souricière tendue aux membres du mouvement par la Gestapo française, le 20 juillet 1943.

  Emprisonnée à Fresnes, elle est déportée le 30 janvier 1944 au camp de concentration de Ravensbrück.Geneviève de Gaulle Anthonioz ne sortira du camp qu’à sa libération par l’Armée rouge en avril 1945.

  
  

  • Ses engagements, le rôle et l'influence qu'elle a pu avoir à son époque et/ou jusqu'à nos jours :

  Geneviève de Gaulle-Anthonioz est membre puis présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR). Elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l’essor du mouvement politique lancé par son oncle, le RPF.

  En 1958, son époux Bernard Anthonioz rejoint le cabinet d'André Malraux comme directeur de la création artistique au Ministère des Affaires culturelles. Geneviève assiste son époux dans ses nouvelles fonctions. C'est à cette époque qu'elle rencontre le Père Joseph Wresinski, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues et décide de s'engager avec Joseph Wresinski dans le mouvement ATD Quart Monde que celui-ci a fondé. Elle est présidente de la branche française du Mouvement de 1964 à 1998.

  
  

  • Ses œuvres matérielles ou immatérielles :

  
  

  Autres précisions qui vous semblent importantes :
  

  Le général de Gaulle lui a dédicacé le premier tome de ses Mémoires de guerre en ces termes : « À ma chère nièce Geneviève, qui fut, tout de suite, jusqu'au bout, au fond de l'épreuve, au bord de la mort, un soldat de la France libre, et dont l'exemple m'a servi ».

  Son entrée au Panthéon en 2015, aux côtés de Germaine Tillion, elle aussi déportée et résistante, marque la reconnaissance de La Nation envers les femmes résistantes qui se sont illustrées par leur courage et sans qui la Libération n’aurait pas été possible.

  Lieu public qui vous semblerait pertinent pour attribuer votre proposition (facultatif) :

  
  

  Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.

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