La rue est aussi à nous 2024-2025
Redonner la place aux femmes qui font l'Histoire
Changements sur "Paule Minck, figure de la Commune de Paris de 1871"
Titre
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Corps du texte
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Proposition émise par Henri Édouard Yves Gonnard
Lien vers la proposition initiale : Paule Minck
Corps:Notice biographique de la femme dont vous proposez le nom :
• Prénom, nom, surnom : Paulina Mekarska, dite Paule Minck
• Date de naissance et de mort : 1839-1901
• Lieu de naissance, de vie, de décès, nationalité : Clermont-Ferrand (naissance), Paris (décès), Paris et Montpellier (lieux de vie) ; nationalité française
• Profession(s) exercée(s) : Journaliste, autrice
• Description de sa vie et des étapes importantes en mentionnant notamment tout évènement éventuel de sa vie en lien avec la Touraine :
Issue de la haute aristocratie polonaise, Paulina Mekarska, dite Paule Minck, naît en 1839 en France car son père, dont elle reçut une solide instruction, y avait émigré après s’être impliqué dans la révolution polonaise de 1830. Articulant féminisme et ferveur républicaine, elle prit une part active à la Commune de Paris de 1871 ; elle fut membre du comité de vigilance des citoyennes du 18e arrondissement et créa notamment une école gratuite dans l’église saint-Pierre de Montmartre. Elle faisait de la propagande dans différentes villes du pays lorsque la Commune fut écrasée par les forces gouvernementales aux ordres d’Adolphe Thiers (semaine sanglante, 21-28 mai 1871) et elle se réfugia en Suisse. De retour en France après l’amnistie de 1880, elle vécut d’abord à Montpellier, militant dans le parti ouvrier et donnant de nombreuses conférences, avant de revenir dans la capitale en 1893 ; l’année suivante, elle fit jouer deux pièces au Théâtre social : Qui l’emportera ? et Le pain de la honte. Elle collaborait aussi à divers journaux, dont la Revue socialiste.Indépendamment d’un livre de l’historien Alain Dalotel qui lui fut consacré en 1980, sa présentation figure, entre autres, dans Le Maitron et dans l’ouvrage publié sous la direction de Michel Cordillot en 2021 pour 150e anniversaire de la Commune : La Commune de Paris, 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux aux éditions de l’Atelier. À cette même occasion, un espace vert du 20e arrondissement de Paris a été baptisé « Jardin Paule-Minck » ; la plaque fait figurer : « Jardin Paule-Minck, Journaliste, Militante socialiste, révolutionnaire et féministe, engagée dans la Commune de Paris (1871) ».
Elle est connue de celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de la Commune mais, contrairement à Louise Michel dont elle fut proche et qui fait référence à elle à plusieurs reprises dans ses Mémoires, son existence est ignorée du grand public. Donner son nom à une rue de la ville contribuerait ainsi, dans la continuité de l’inauguration récente à Paris du Jardin Paule-Minck, à sortir cette femme généreuse, désintéressée et déterminée de son invisibilisation. Sa fille Héna et ses enfants ayant vécu à Tours, 33 rue Emile-Zola, dans les années 1920, je propose que ce soit une rue avoisinante qui porte son nom. Moi-même, Christine Gonnard, j'habite la ville et suis son arrière-arrière-petite fille du côté de ma mère.
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Proposition émise par Henri Édouard Yves Gonnard
Lien vers la proposition initiale : Paule Minck
Corps:Notice biographique de la femme dont vous proposez le nom :
• Prénom, nom, surnom : Paulina Mekarska, dite Paule Minck
• Date de naissance et de mort : 1839-1901
• Lieu de naissance, de vie, de décès, nationalité : Clermont-Ferrand (naissance), Paris (décès), Paris et Montpellier (lieux de vie) ; nationalité française
• Profession(s) exercée(s) : Journaliste, autrice
• Description de sa vie et des étapes importantes en mentionnant notamment tout évènement éventuel de sa vie en lien avec la Touraine :
Issue de la haute aristocratie polonaise, Paulina Mekarska, dite Paule Minck, naît en 1839 en France car son père, dont elle reçut une solide instruction, y avait émigré après s’être impliqué dans la révolution polonaise de 1830. Articulant féminisme et ferveur républicaine, elle prit une part active à la Commune de Paris de 1871 ; elle fut membre du comité de vigilance des citoyennes du 18e arrondissement et créa notamment une école gratuite dans l’église saint-Pierre de Montmartre. Elle faisait de la propagande dans différentes villes du pays lorsque la Commune fut écrasée par les forces gouvernementales aux ordres d’Adolphe Thiers (semaine sanglante, 21-28 mai 1871) et elle se réfugia en Suisse. De retour en France après l’amnistie de 1880, elle vécut d’abord à Montpellier, militant dans le parti ouvrier et donnant de nombreuses conférences, avant de revenir dans la capitale en 1893 ; l’année suivante, elle fit jouer deux pièces au Théâtre social : Qui l’emportera ? et Le pain de la honte. Elle collaborait aussi à divers journaux, dont la Revue socialiste.Indépendamment d’un livre de l’historien Alain Dalotel qui lui fut consacré en 1980, sa présentation figure, entre autres, dans Le Maitron et dans l’ouvrage publié sous la direction de Michel Cordillot en 2021 pour 150e anniversaire de la Commune : La Commune de Paris, 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux aux éditions de l’Atelier. À cette même occasion, un espace vert du 20e arrondissement de Paris a été baptisé « Jardin Paule-Minck » ; la plaque fait figurer : « Jardin Paule-Minck, Journaliste, Militante socialiste, révolutionnaire et féministe, engagée dans la Commune de Paris (1871) ».
Elle est connue de celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de la Commune mais, contrairement à Louise Michel dont elle fut proche et qui fait référence à elle à plusieurs reprises dans ses Mémoires, son existence est ignorée du grand public. Donner son nom à une rue de la ville contribuerait ainsi, dans la continuité de l’inauguration récente à Paris du Jardin Paule-Minck, à sortir cette femme généreuse, désintéressée et déterminée de son invisibilisation. Sa fille Héna et ses enfants ayant vécu à Tours, 33 rue Emile-Zola, dans les années 1920, je propose que ce soit une rue avoisinante qui porte son nom. Moi-même, Christine Gonnard, j'habite la ville et suis son arrière-arrière-petite fille du côté de ma mère.
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