La rue est aussi à nous

• Née le 12 octobre 1896 au François (Martinique)

• Morte le 16 février 1985 à Fort-de-France

• Femme de lettres et journaliste française

Tandis qu’à l’automne 1925 Joséphine Baker connaît le succès en surjouant, dans ses danses, les stéréotypes sur les gens de couleur, Paulette Nardal -Première étudiante noire inscrite à La Sorbonne- les déconstruit pour en isoler les composants racistes. Avec ses sœurs et son « cercle d’amis », réunis à son domicile de Clamart, elle cherche à affirmer la véritable identité noire, maltraitée par le «blanchiment » culturel et social.

Pour ce, elle forge le concept positif, de négritude. Il est popularisé par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor qui s’en attribuent la paternité.

Pas même révoltée que l’antiracisme n’exclut pas la phallocratie, Paulette Nardal, se contente, dans une interview, de déclarer : «Nous n’étions que des femmes. Nous avons banalisé les pistes pour les hommes. »

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  • Paulette Nardal

  
  

  • Née le 12 octobre 1896 au François (Martinique)

  • Morte le 16 février 1985 à Fort-de-France

  
  

  • Femme de lettres et journaliste française

  
  

  Tandis qu’à l’automne 1925 Joséphine Baker connaît le succès en surjouant, dans ses danses, les stéréotypes sur les gens de couleur, Paulette Nardal -Première étudiante noire inscrite à La Sorbonne- les déconstruit pour en isoler les composants racistes. Avec ses sœurs et son « cercle d’amis », réunis à son domicile de Clamart, elle cherche à affirmer la véritable identité noire, maltraitée par le «blanchiment » culturel et social.

  Pour ce, elle forge le concept positif, de négritude. Il est popularisé par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor qui s’en attribuent la paternité.

  Pas même révoltée que l’antiracisme n’exclut pas la phallocratie, Paulette Nardal, se contente, dans une interview, de déclarer : «Nous n’étions que des femmes. Nous avons banalisé les pistes pour les hommes. »

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