La rue est aussi Ă nous
Tours redonne leur place aux femmes qui font l'histoire
Changements sur "Renommons la rue FĂ©lix Faure : rue Flora Tristan !"
Titre
- +{"fr"=>"Renommons la rue FĂ©lix Faure : rue Flora Tristan !"}
Corps du texte
-
+["
Écrivez ici le portrait de la femme dont vous proposez le nom :
- Prénom, nom, surnom
Flora TRISTAN
- Date de naissance et de mort
NĂ©e le 7 avril 1803 et morte le 14 novembre 1844
- Lieu de naissance, de vie, de décès
Paris, d'origine franco-péruvienne, elle voyage au Pérou, en Angleterre et à travers la France, elle décède à Bordeaux.
- Profession(s) exercée(s)
Coloriste de gravure puis dame de compagnie, c'est surtout en lisant (Rousseau, Lamartine...) qu'elle acquiert son éducation. Écrivaine, penseuse et militante féministe et socialiste.
- Une anecdote ou un fait marquant
Pour faire connaître la vie des ouvriers, elle part en reportage à travers la France. Elle en profite pour répandre son idéal socialiste auprès des ouvriers et des ouvrières. Mais elle attrape la typhoïde et meurt avant la fin. Son journal, plein de fougue et de compassion, sera publiée à titre posthume.
- Une description de sa vie et des étapes importantes qui vous semblent pertinentes, le contexte et l’époque
Elle vie à l'époque de la révolution industrielle, au début du XIXème siècle, l'industrie se développe en Europe. Les usines remplacent les ateliers.
C'est un voyage catastrophique au Pérou, sur les traces de la famille de son père, qui donne à Flora Tristan l'idée d'écrire son premier livre : De la nécessité de faire bon accueil aux femmes étrangères. Elle y assimile les femmes à des étrangères même dans leur pays, car elles sont en dehors de la société. Elle propose la création de lieux pour les accueillir et les instruire. Ce traité la fait connaître dans le milieu littéraire et politique. Féminisme et socialisme resteront désormais au cœur de tous ses livres.
- Ses œuvres matérielles ou immatérielles
Six essais et des articles dans les journaux : Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères (1835), Pérégrinations d'une paria 1833-1834 en 2 tomes (1837), Méphis (1838), Promenades dans Londres (1840), L'Union ouvrière (1843)...
Ses enquêtes minutieuses sur les ouvriers en font la première grande reportrice.
Elle œuvre pour l'amélioration de l'autonomie des femmes, surtout des ouvrières.
\"L'homme le plus opprimé peut opprimer un être, qui est sa femme. Elle est le prolétaire du prolétaire même.\"
Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.
"]