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Tours redonne leur place aux femmes qui font l'histoire
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- Merci d'avoir été nombreux à participer en proposant de nombreux noms de femmes à valoriser et en votant pour vos propositions préférées. Au mois de juillet, vous découvrirez les propositions lauréates et la liste des noms qui seront attribués à une rue ou un équipement de la ville.
Simone Weil : qualifiée par Albert Camus comme "le seul grand esprit de notre temps"
Écrivez ici le portrait de la femme dont vous proposez le nom :
- Prénom, nom, surnom : Simone Weil
- Née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943.
- Profession(s) exercée(s)
Formation : Lycée Henri-IV, École normale supérieure, Université de Paris
Activités : Philosophe, enseignante, écrivaine, poète, syndicaliste, résistante, auteure de journal intime, traductrice
Mouvement : Rationalisme, existentialisme chrétien, néoplatonisme
- Une anecdote ou un fait marquant
Elle est l'une des rares philosophes à avoir tenté de comprendre la « condition ouvrière » par l'expérience concrète du travail en milieu industriel et agricole.
- Une description de sa vie et des étapes importantes qui vous semblent pertinentes, le contexte et l’époque
Agrégée de philosophie en 1931, elle se destine à une carrière d’enseignante. Le fil directeur de ses écrits philosophiques, abondants et disparates, est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, qu'elle a définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré.
Reversant d’abord la plus grosse partie de ses émoluments de professeurs aux mineurs du Puy-en-Velay, elle décide ensuite d’abandonner sa fonction d’enseignante pour devenir ouvrière, en région parisienne notamment ; sa mauvaise santé ne lui permettra cependant pas de poursuivre cette expérience plus d’un an et à l’automne 1935 elle reprend son poste de professeur au lycée de Bourges.
Militante syndicale, sympathisante des groupes révolutionnaires trotskystes et anarchiste, elle participe à des cercles de réflexion et écrit dans des revues syndicalistes révolutionnaires telles que La Révolution Prolétarienne. S'intéressant à la question du sens du travail et de la dignité des travailleurs, elle postule un régime politique qui « ne serait ni capitaliste ni socialiste
Son engagement dans la guerre d’Espagne, aux côtés des anarchistes et des révolutionnaires est écourté suite à une grave brûlure. Pendant son court séjour espagnol, elle s’élève contre la barbarie des hommes, de quelques côtés qu’elle s'exprime.
N’a cessé de vivre dans une quête de la justice et de la charité
Née dans une famille alsacienne d'origine juive et agnostique, elle n'a jamais adhéré par le baptême au catholicisme, mais n’a eu de cesse d’approfondir sa quête de la spiritualité chrétienne au travers ce qu’elle nomme l’amour du Christ » ; elle se considérait, et est aujourd'hui reconnue comme une mystique chrétienne.
Engagée dans la Résistance au sein des milieux gaullistes de Londres, elle meurt d’épuisement moral et physique et de tuberculose dans un sanatorium anglais le 24 août 1943.
- Quelques Ĺ“uvres
· 1932-1942 Sur la science, Paris, Gallimard, 1966
· 1933 Réflexions sur la guerre, revue La Critique sociale, n° 10, novembre 1933
· 1933-1943 Oppression et liberté, Paris, Gallimard, coll. "Espoir", 1955, 280 p.
· 1937 La Condition ouvrière,1re éd. avant-propos d'Albertine Thévenon, Paris, Gallimard, 1951, coll. « Espoir », 276 p. ; rééd. Gallimard, coll. « Folio », 2002, 528 p.
· 1939 L'Iliade ou le poème de la force, Revue "Les Cahiers du Sud", Marseille, décembre 1940-janvier 1941.
· 1940-1942 La Pesanteur et la Grâce, Extraits des 11 Cahiers écrits à Marseille entre oct. 1940 et avril 1942, préface de Gustave Thibon, Paris, Plon, 1947, 208 p.
· 1941-1942 Intuitions pré-chrétiennes, Paris, La Colombe, 1951, Éd. du Vieux-Colombier ; nouvelle édition Fayard 1985.
· 1942 Lettre à un religieux, Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1951 ; nouvelle éd. Paris, Seuil, coll. « Livre de Vie », 1974.
· 1942 Attente de Dieu, (lettres de janv. à mai 1942 au Père J.-M. Perrin), introduction de Joseph-Marie Perrin, O. P., 1re éd. Paris, La Colombe, Éd. du Vieux Colombier, 1950, 344 p. ; rééd. Paris, Fayard, 1966.
· 1943 L'Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, 1re éd. Paris, Gallimard, coll. « Espoir », 1949, 381 p. ; rééd. Gallimard, coll. "Folio essais", 1990, 384 p.
· 1943 Écrits de Londres et dernières lettres,  Paris, Gallimard, 1957, coll. « Espoir », 264 p.
· 1950 Note sur la suppression générale des partis politiques, Paris, Allia, 2017, 48 p.
Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.
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3 commentaires
Conversation avec Catherine SUIRE
Son nom s'Ă©crit : VEIL avec un V et non un W
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil
Celle -ci c'est bien un W
Simone Weil - Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › Simone_Weil
C'est fou que cette femme ait si peu de votes
OĂą en seraient les femmes en France sans elle?
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