La rue est aussi à nous

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"<p><strong>Niki de Saint Phalles, pseudo de Catherine Marie-Agnès de Saint-Phalle</strong></p><p>Née le 29 octobre 1930 à Neuilly sur Seine, décédée le 21 mai 2002 à la Jolla, quartier de San Diego aux Etats-Unis.</p><p>Elle est d'abord mannequin, mère de famille puis artiste autodidacte. Niki de Saint Phalle se nourrit d'échanges et de fréquentations de cercles artistiques marginaux, d'artistes créant en dehors des milieux artistiques conventionnels.</p><p>Le mot sculptrice n'existant pas (ou étant considéré en France comme une faute de goût) elle est pendant très longtemps reléguée au second plan. Les catalogues de musée encensent ses collègues masculins, le marché de l'art et les galeries américaines sont des milieux d'hommes où justifier sa légitimité est encore difficile.</p><p>Niki de Saint Phalle soutient plusieurs causes : celle des Noirs Américains, la libération des femmes par la fin du patriarcat et enfin celle des malades atteints du&nbsp;sida. Avec son fils, elle réalise un film sur la maladie et fait parti de l'association AIDES.</p><p>Tirs, 1961 : tableau-performance, peinture à la carabine</p><p>Le Jardin des Tarots, 1979-1996 : jardin inspiré des arcanes majeurs du tarot. Certaines sculptures monumentales de ce jardin du Sud de la Toscane sont habitables. Béton, verre, mosaïques de miroirs, céramiques colorées.</p><p><br></p>"},"title":{"fr":"Niki de Saint Phalles"}}

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