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Tours redonne leur place aux femmes qui font l'histoire
Changements sur "Anne Hebert, écrivaine, poète"
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Description issue du recueil \"Portraits de France\", 12 mars 2021, Ministère de la cohésion des territoires.
- 1916-2000 : née au Canada, décédée au Canada
Anne Hébert est née à Sainte- Catherine-de-la-Jacques-Cartier (alors appelée Sainte-Catherine- de-Fossambault), petite ville située à une quarantaine de kilomètres de Québec dans une famille d’écrivains (son cousin est le poète Saint-Denis Garneau). Elle grandit à Québec avant de passer à Montréal où elle écrit des poèmes et devient scénariste. Anne Hébert franchit une étape de sa vie lorsqu’elle décide de s’installer à Paris en 1965. Elle y restera un tiers de siècle, ne rentrant au pays natal que pour y mourir en janvier 2000. Entre-temps, la femme poète, la scénariste, l’autrice dramatique s’est affirmée comme romancière. Kamouraska la fait connaître en 1970, le prix Femina couronne, en 1982, Les Fous de Bassan et son œuvre en langue française. Le roman présente le meurtre de deux cousines, qui survient dans un petit village fictif du Québec. En 1988, son sixième roman, Le Premier Jardin, rend hommage aux femmes qui ont fondé la Nouvelle-France. En 1995, âgée de soixante-dix-neuf ans, elle publie Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais, une histoire à mi-chemin entre la poésie et la prose. Le Québec couvre de lauriers une œuvre dont l’écho, en France, est resté limité.
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