La rue est aussi à nous

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"<p><strong>Écrivez ici le portrait de la femme dont vous proposez le nom :</strong></p><ul><li>Prénom, nom, surnom</li></ul><p>Alice Guy ou Alice Guy-Blaché (à partir de son mariage en 1907)</p><ul><li>Date de naissance et de mort</li></ul><p>1er juillet 1873 / 24 mars 1968 <br></p><ul><li>Lieu de naissance, de vie, de décès</li></ul><p>Née à Saint-Mandé, vécue à Paris et dans le New Jersey où elle mourut à 94 ans</p><ul><li>Profession(s) exercée(s)</li></ul><p>Réalisatrice, scénariste, productrice de cinéma. 1ère femme réalisatrice et productrice de l'histoire du cinéma.</p><ul><li>Une anecdote ou un fait marquant</li></ul><p>Alice Guy réalise le premier péplum de l’histoire, (\"La vie du Christ \"en 1906), le premier film à la distribution entièrement afro-américaine, le premier \"making of\"… : on ne compte plus les innovations signées Alice Guy. Ses mille et une trouvailles de mise en scène et de trucages, comme son approche naturaliste du jeu d’acteur, ont contribué à façonner le langage cinématographique tel que nous le connaissons aujourd'hui. Pourtant une telle visionnaire, dotée d’un regard acéré sur son temps et sur la place des femmes dans la société, a disparu de la mémoire collective</p><ul><li>Une description de sa vie et des étapes importantes qui vous semblent pertinentes, le contexte et l’époque</li></ul><p>En 1894, la jeune Alice Guy est engagée comme secrétaire au service de Léon Gaumont. Sur son temps libre, elle se met à réaliser de courts films fantaisistes pour promouvoir le chronophotographe de la société. Leur succès est immédiat : elle devient la première directrice de production de l'histoire du cinéma chez la Gaumont et du monde, la jeune femme à la créativité débridée réalisera en une dizaine d’années quelque deux cents courts ou moyens métrages, avant d’embarquer, à contre-cœur, pour New York, où elle fonde en 1910, avec son époux Herbert Blaché, sa société de production,Solax. Elle deviendra la femme d’affaires la mieux payée des États-Unis…Figure du septième art, mais effacée de l’histoire officielle et spoliée, parce que femme, de la \"paternité\" de la quasi-totalité de son œuvre. <br></p><ul><li>Ses œuvres matérielles ou immatérielles</li></ul><p>Quelques deux cents courts ou moyens métrages à partir de 1896 <em>avec \"La Fée au choux\", \"Les Résultat du féminisme\" (1906) </em>dans lequel hommes et femmes échangent leurs rôles, reste actuel par son évaluation inversée du principe «&nbsp;deux poids, deux mesures&nbsp;». De 1910 à 1920, elle tourne aux Etats-Unis des films très divers, des mélodrames, des westerns \"<em>Greater Love Hath no Man</em>\", des films sur la guerre civile \"<em>For the Love of the Flag\"</em>. Elle touche un très large public. Elle s'intéresse souvent aux problèmes ethniques. Lorsque ses acteurs blancs refusent d'apparaître à l'écran avec des acteurs noirs, elle réalise \"A Fool and His Money\" qui est un des premiers films joués uniquement par des acteurs afro-américains.</p><p><br></p><p>Pour vous aider, vous pouvez consulter la <a href=\"https://decidonsensemble.tours.fr/pages\" target=\"_blank\"><strong>rubrique d’aide</strong></a>.</p>"},"title":{"fr":"Alice Guy - Artiste du 7e art"}}

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