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Tours redonne leur place aux femmes qui font l'histoire
Changements sur "Marie de l'Incarnation, née Marie Guyart"
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Marie de l'Incarnation, née Marie Guyart, fondatrice des œuvres de l'ordre de Sainte-Ursule au Canada, mystique et écrivaine (née le 28 octobre 1599 à Tours, en France; décédée le 30 avril 1672 à  Québec).
- Ses écrits sont parmi les plus importants témoignages de la fondation de la colonie de la Nouvelle-France et des débuts de l’implantation de l’Église catholique en Amérique. Son œuvre d’enseignement contribue à établir les fondements de l’éducation au Canada.
- Plus connue au Canada que dans sa ville natale, Marie Guyart, fille de Florent Guyart, maître boulanger, et de Jeanne Michelet, est d'abord une tourangelle, épouse de Claude Martin et mère d'un fils également prénommé Claude. Après la mort de son époux, elle aide sa soeur et son beau-frère à rétablir leur entreprise de transport qui périclite.
- En 1631, Marie Guyart entre au cloître des Ursulines à Tours et prend le nom de Marie de l’Incarnation. En 1639, avec deux autres Ursulines, elle embarque pour Québec : elle y fonde un monastère et une première école pour jeunes filles dans la basse-ville.
- En plus d'écrire de nombreux traités théologiques et spirituels, elle rédige un catéchisme en iroquois et des dictionnaires algonquiens et iroquois, et suit l'évolution des affaires publiques. Bien que cloîtrée, elle reçoit à son monastère de nombreux visiteurs de marque.
- Marie de l’Incarnation meurt à Québec à l'âge de 72 ans. Après sa mort, son œuvre se perpétue à Trois-Rivières où les Ursulines fondent un monastère en 1697. Elles vont même jusqu’en Louisiane pour y fonder une école pour filles à La Nouvelle-Orléans en 1727.
- L’œuvre écrite de Marie Guyart de l’Incarnation constitue l’une des plus importantes collections de textes personnels témoignant de cette époque. Plus de 277 lettres manuscrites sont aujourd’hui conservées, notamment une correspondance de trente ans avec son fils Claude devenu bénédictin. Bien que leur principal sujet soit la spiritualité, ces écrits contiennent de nombreuses observations sur le développement de la Nouvelle-France. À 55 ans, Marie de l’Incarnation écrit son autobiographie, Relation de 1654.
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Marie de l'Incarnation, née Marie Guyart, fondatrice des œuvres de l'ordre de Sainte-Ursule au Canada, mystique et écrivaine (née le 28 octobre 1599 à Tours, en France; décédée le 30 avril 1672 à  Québec).
Ses écrits sont parmi les plus importants témoignages de la fondation de la colonie de la Nouvelle-France et des débuts de l’implantation de l’Église catholique en Amérique. Son œuvre d’enseignement contribue à établir les fondements de l’éducation au Canada.
- Plus connue au Canada que dans sa ville natale, Marie Guyart, fille de Florent Guyart, maître boulanger, et de Jeanne Michelet, est d'abord une tourangelle, épouse de Claude Martin et mère d'un fils également prénommé Claude. Après la mort de son époux, elle aide sa soeur et son beau-frère à rétablir leur entreprise de transport qui périclite.
- En 1631, Marie Guyart entre au cloître des Ursulines à Tours et prend le nom de Marie de l’Incarnation. En 1639, avec deux autres Ursulines, elle embarque pour Québec : elle y fonde un monastère et une première école pour jeunes filles dans la basse-ville.
- En plus d'écrire de nombreux traités théologiques et spirituels, elle rédige un catéchisme en iroquois et des dictionnaires algonquiens et iroquois, et suit l'évolution des affaires publiques. Bien que cloîtrée, elle reçoit à son monastère de nombreux visiteurs de marque.
- Marie de l’Incarnation meurt à Québec à l'âge de 72 ans. Après sa mort, son œuvre se perpétue à Trois-Rivières où les Ursulines fondent un monastère en 1697. Elles vont même jusqu’en Louisiane pour y fonder une école pour filles à La Nouvelle-Orléans en 1727.
- L’œuvre écrite de Marie Guyart de l’Incarnation constitue l’une des plus importantes collections de textes personnels témoignant de cette époque. Plus de 277 lettres manuscrites sont aujourd’hui conservées, notamment une correspondance de trente ans avec son fils Claude devenu bénédictin. Bien que leur principal sujet soit la spiritualité, ces écrits contiennent de nombreuses observations sur le développement de la Nouvelle-France. À 55 ans, Marie de l’Incarnation écrit son autobiographie, Relation de 1654.
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