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Changements sur "Vera Obolensky, résistante"
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Description issue du recueil \"Portraits de France\", 12 mars 2021, Ministère de la cohésion des territoires.
- 1911-1944 : née en Russie, décédée en Allemagne, armées et résistances
Née le 11 juin 1911 en Russie, Véra Marakova (son nom de jeune fille) est issue de la grande bourgeoisie russe. Elle est la fille d’un ex-gouverneur de Bakou. Lors de la révolution, ce dernier doit se résoudre à fuir la Russie. La famille se réfugie à Paris au début des années 1920. La jeune fille y suit ses études. Dès le début de l’Occupation, Véra Obolensky rejoint un groupe de résistance qui se réunit chez elle et qui constituera avec d’autres, à la toute fin de l’année 1940, la base du réseau de l’Organisation civile et militaire (OCM). « Vicky », de son pseudonyme de résistante, est au plus près du cœur de l’OCM. Elle participe également à la Résistance sur le terrain. Elle aide notamment à l’organisation d’évasion de prisonniers russes et anglais. La Gestapo l’arrête le 17 décembre 1943. Emprisonnée et torturée en France, elle est condamnée à mort et est déplacée vers la prison de Plötzensee, à Berlin-Charlottenburg. C’est là , le 4 août 1944, qu’elle est guillotinée. Le corps de celle qui est considérée comme une héroïne de la Résistance tant en France qu’en Russie, n’a jamais été rapatrié et repose donc symboliquement à Sainte-Geneviève- des-Bois. C’est à Rueil-la-Gadelière, un village où elle avait élu domicile avec son mari au temps de l’Occupation et de la Résistance, que la croix de guerre lui a été remise à titre posthume, en 1958.
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