La rue est aussi à nous
Tours redonne leur place aux femmes qui font l'histoire
Changements sur "Annette Pierrain Résistante Déportée "
Titre
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- +{"fr"=>"Annette Pierrain Résistante Déportée "}
Corps du texte
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Écrivez ici le portrait de la femme dont vous proposez le nom :
- Prénom, nom, surnom
ANNETTE PIERRAIN née DIEN
- Date de naissance et de mort
Né le 25 juin 1916 /le 8 novembre 2009
- Lieu de naissance, de vie, de décès
Annette Dien née à Loudun (Vienne), passa sa jeunesse à Tours puis Rouen,Bordeaux, la région Parisienne, le midi de la France et Tours
- Profession(s) exercée(s)
Elève-maîtresse à l’École normale d’institutrices de Saint-Symphorien-Tours.Institutrice à Francueil en 1938, élue au conseil syndical de la section d’Indre-et-Loire du Syndicat national des instituteurs.
Elle se marie le 1er février 1940 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) avec Robert Pierrain employé au cadastre, militant communiste, ils ont un fils en 1940.Au début de la guerre, son mari fut déplacé à Rouen (Seine-Maritime) où elle obtint un poste d’institutrice.
Avec son mari, elle milita dans la clandestinité avec les communistes et devint responsable de la commission féminine dans le département. Robert Pierrain est arrêté en juillet 1941.
Elle resta dans la région rouennaise jusqu’en janvier 1943. Puis, en février 1943, les dirigeants communistes l’affectèrent à la direction du mouvement des femmes en Eure-et-Loir. Peu de temps après elle devint la responsable inter-régionale des comités féminins pour le Sud-Ouest (Charente, Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses-Pyrénées).
- Une anecdote ou un fait marquant
Robert Pierrain, arrêté en juillet 1941, fut fusillé l’année suivante, elle réussit à rencontrer l’abbé Stock, prêtre allemand assistant les fusillés ; il lui indique que Robert est inhumé à la Garenne-Colombes ; elle peut s’y recueillir.
Arrêtée à Bordeaux le 22 juillet 1943 par la brigade spéciale dirigée par le commissaire Pierre Poinsot, elle subit de nombreux interrogatoires. Emprisonnée à Bordeaux, à Rouen, internée au camp de Royalieu à Compiègne (Oise) en janvier 1944.
- Une description de sa vie et des étapes importantes qui vous semblent pertinentes, le contexte et l’époque
Elle est déportée à Ravensbrück le 3 février 1944, puis envoyée au Kommando Holleischen en Tchécoslovaquie fournissant de la main-d’œuvre pour l’usine de matériel militaire Skoda. Elle fut libérée le 5 mai 1945 par des partisans polonais avant l’arrivée des troupes alliées.
A son retour Annette dirige le foyer Danielle Casanova créé par l’Union des femmes françaises. Elle reprend un poste dans l’enseignement en 1947. Elle intervint au congrès de la FEN-CGT en 1949.
Annette Pierrain, qui habitait Suresnes, fut élue au conseil municipal en 1947.
A la retraite après quelques années dans le Midi, elle revient en Touraine;- Ses œuvres matérielles ou immatérielles
Elle participe au travail de mémoire des associations de déportés et répond positivement aux initiatives pour aider financièrement , l’Association nationale des familles de fusillés et massacrés de la Résistance française et de leur amis dont elle est membre depuis sa création, l'Amicale de Ravensbrück, la Fondation pour la mémoire de la Déportation.
Jusqu'au derniers jours de sa vie . Elle témoigna sur la Résistance communiste et la Déportation dans les établissements scolaires.
Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de Guerre , Médaille de la Résistance, Croix du Combattant volontaire de la Résistance,
Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.
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Écrivez ici le portrait de la femme dont vous proposez le nom :
- Prénom, nom, surnom
ANNETTE PIERRAIN née DIEN
- Date de naissance et de mort
Né le 25 juin 1916 /le 8 novembre 2009
- Lieu de naissance, de vie, de décès
Annette Dien née à Loudun (Vienne), passa sa jeunesse à Tours puis Rouen,Bordeaux, la région Parisienne, le midi de la France et Tours
- Profession(s) exercée(s)
Elève-maîtresse à l’École normale d’institutrices de Saint-Symphorien-Tours.Institutrice à Francueil en 1938, élue au conseil syndical de la section d’Indre-et-Loire du Syndicat national des instituteurs.
Elle se marie le 1er février 1940 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) avec Robert Pierrain employé au cadastre, militant communiste, ils ont un fils en 1940.Au début de la guerre, son mari fut déplacé à Rouen (Seine-Maritime) où elle obtint un poste d’institutrice.
Avec son mari, elle milita dans la clandestinité avec les communistes et devint responsable de la commission féminine dans le département. Robert Pierrain est arrêté en juillet 1941.
Elle resta dans la région rouennaise jusqu’en janvier 1943. Puis, en février 1943, les dirigeants communistes l’affectèrent à la direction du mouvement des femmes en Eure-et-Loir. Peu de temps après elle devint la responsable inter-régionale des comités féminins pour le Sud-Ouest (Charente, Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses-Pyrénées).
- Une anecdote ou un fait marquant
Robert Pierrain, arrêté en juillet 1941, fut fusillé l’année suivante, elle réussit à rencontrer l’abbé Stock, prêtre allemand assistant les fusillés ; il lui indique que Robert est inhumé à la Garenne-Colombes ; elle peut s’y recueillir.
Arrêtée à Bordeaux le 22 juillet 1943 par la brigade spéciale dirigée par le commissaire Pierre Poinsot, elle subit de nombreux interrogatoires. Emprisonnée à Bordeaux, à Rouen, internée au camp de Royalieu à Compiègne (Oise) en janvier 1944.
- Une description de sa vie et des étapes importantes qui vous semblent pertinentes, le contexte et l’époque
Elle est déportée à Ravensbrück le 3 février 1944, puis envoyée au Kommando Holleischen en Tchécoslovaquie fournissant de la main-d’œuvre pour l’usine de matériel militaire Skoda. Elle fut libérée le 5 mai 1945 par des partisans polonais avant l’arrivée des troupes alliées.
A son retour Annette dirige le foyer Danielle Casanova créé par l’Union des femmes françaises. Elle reprend un poste dans l’enseignement en 1947. Elle intervint au congrès de la FEN-CGT en 1949.
Annette Pierrain, qui habitait Suresnes, fut élue au conseil municipal en 1947.
A la retraite après quelques années dans le Midi, elle revient en Touraine;- Ses œuvres matérielles ou immatérielles
Elle participe au travail de mémoire des associations de déportés et répond positivement aux initiatives pour aider financièrement , l’Association nationale des familles de fusillés et massacrés de la Résistance française et de leur amis dont elle est membre depuis sa création, l'Amicale de Ravensbrück, la Fondation pour la mémoire de la Déportation.
Jusqu'au derniers jours de sa vie . Elle témoigna sur la Résistance communiste et la Déportation dans les établissements scolaires.
Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de Guerre , Médaille de la Résistance, Croix du Combattant volontaire de la Résistance,
Pour vous aider, vous pouvez consulter la rubrique d’aide.
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