Budget participatif 2022

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Saint-Symphorien (Saint Symphorien, Europe, Douets)

Budget : 5 000 €

Créons des petits passages dans les clôtures entre les jardins (propriétaires volontaires) pour permettre aux hérissons de venir s'y nourrir la nuit. Installons des gîtes adaptés leur permettant d'hiberner et d'élever leurs petits.

LES HÉRISSONS ONT BESOIN DE NOTRE AIDE

Le hérisson d'Europe est une espèce protégée, mais en fort déclin. Mais il est encore temps d'agir et de le préserver! Les causes: fragmentation de son habitat (il ne peut pas entrer pour se nourrir la nuit dans les jardins hermétiquement clos), empoisonnement par les pesticides (notamment les granulés anti-limaces, les insecticides), collisions routières, blessures par outils de jardinage (tondeuses), les noyades (piscines) … Nous pouvons redonner de la vie à nos jardins: en créant un milieu favorable aux hérissons, c'est toute la petite faune sauvage que nous aidons! Lien vers une courte vidéo (1mn 43 sec, projet Piqu'Caen)

QUE FAIRE POUR AIDER LES HÉRISSONS?

Créer des petits passages au ras du sol, à travers les grillages et murs qui clôturent les jardins des propriétaires volontaires. Faire de même dans les jardins publics. Les hérissons viendront la nuit s'alimenter: limaces, escargots, vers de terre, insectes… Il faut un diamètre de 15 cm pour le passage d'un hérisson adulte. (Voir photo en pièce jointe.) Éventuellement installer un gîte à hérisson dans son jardin: ils pourront y hiberner l'hiver, et y élever leurs petits ensuite. Installer également des gîtes à hérissons dans les jardins publics si le lieu s'y prête. Aménager son jardin pour qu'il soit favorable pour les hérissons et donc aussi pour toute la petite faune sauvage: ne pas utiliser de pesticides, conserver un tas de bois ou de feuilles pour leur permettre de se cacher, maintenir des bandes enherbées le long des murs et des palissades, faire un tas de compost accessible où ils trouveront de la nourriture ( larves, insectes…). Leur fournir de l'eau régulièrement. Si vous êtes intéressé par le projet, vous pouvez nous contacter! Contacter Annie par mail: tourisson@orange.fr Le site facebook Tour'isson

QUELLE AIDE SERA APPORTÉE AUX "JARDINS PARTICIPANTS"?

Les services municipaux pourront apporter une aide technique. Des membres d'associations de protection de la faune sauvage du département pourront apporter leur soutien et leurs conseils. Plusieurs ont été contactés. Et ce sera aussi l'occasion de créer une entraide entre personnes motivées pour agir pour la biodiversité.

QUI FINANCE LES GÎTES A HÉRISSONS?

Le matériel est financé par le budget participatif de la mairie. Les propriétaires de jardin volontaires pour ce projet pourront: - Soit recevoir un gîte déjà monté vendu dans le commerce. Voir photos en pièces jointes. - Soit participer à des ateliers de fabrication: il existe des tutos sur internet, à base de planches essentiellement. Cela sera l'occasion de créer de la convivialité autour d'un projet commun.

CETTE DÉMARCHE A-T-ELLE DÉJÀ ÉTÉ EXPERIMENTEE DANS D'AUTRES COMMUNES?

Oui, la ville de Caen poursuit son projet "Piqu'Caen, Un hérisson dans mon jardin". De nombreux jardins y ont déjà été connectés par des passages à hérissons, et des caméras nocturnes ont confirmé que des hérissons empruntaient bien ces nouveaux passages (depuis juin 2021, plus de 56 passages à hérissons ont été posés). Nous pouvons nous inspirer de leur riche expérience. Lien vers la newsletter de leur association partenaire expliquant le projet

SENSIBILISER ET FAIRE CONNAITRE NOTRE PROJET

Se réunir, échanger, proposer… Tout reste ouvert et à créer! Pour faire vivre et croître notre projet: plus il y aura de jardins participants, plus nous serons efficaces dans notre protection du hérisson. Plusieurs pistes possibles: tenir des stands lors d'événements locaux, sensibilisation dans les écoles, création d'affichettes pour faire connaître et susciter l'envie de devenir "jardin participant"...

ALLER PLUS LOIN… MIEUX CONNAITRE LE HÉRISSON AVEC LA MISSION-HÉRISSON DE LA LPO:

A travers son projet "Mission Hérisson", la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) a choisi de mettre à l'honneur le hérisson depuis 2020. Sur son site et son compte facebook (liens ci-dessous), vous trouverez une mine d'informations et d'actualités sur le hérisson.
Site Mission Hérisson de la LPO
Compte facebook de Mission Hérisson de la LPO
Et pour les passionnés qui voudraient faire avancer la science...il y a l'enquête nationale Mission-Hérisson qui fait appel au grand public non spécialiste (nous tous…) pour recueillir des données qui aideront les scientifiques à mieux connaître l'état de la population de hérissons en France. Recueil d'empreintes… si l'aventure vous tente, vous en saurez plus en activant ce lien: Liens vers une courte vidéo /sciences participatives Mission Hérisson (2mn 18sec)

Merci pour votre attention.

J'espère que nous nous retrouverons nombreux à coopérer pour sauvegarder ce sympathique animal !

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Beaumont (Rabelais, Tonnellé, Maryse Bastié)

Budget : 50 000 €

Création d’un verger autour du tiers-lieu des Beaumonts, constitué de vignes, d’arbres fruitiers et de légumes issus de la biodiversité domestique de la région Centre Val de Loire.

Végétalisation patrimoniale et solidaire

Végétaliser le nouveau quartier des Beaumonts avec des variétés endémiques préservées par l’URGC (Union pour les Ressources Génétiques du Centre Val de Loire) en plantant entre autres du céleri violet de Tours, du flageolet de Touraine, du melon sucrin de Tours ou de la tomate boulette de Touraine. Ainsi nous œuvrons pour le retour des variétés anciennes locales et à l'équilibre de cet espace qui ne demande qu'à être exploité naturellement. Des actions participatives de sensibilisation à la biodiversité domestique régionale seront proposées aux scolaires, habitantes et habitants du quartier. Cette implication dans la découverte de notre biodiversité vise à mettre en lumière sa richesse et l’urgence de la préserver, en lui redonnant une place dans notre paysage. Ces trésors vivants sont une part de notre histoire, de l'identité de notre territoire, et ils recèlent des goûts et des saveurs oubliés ! Nous cultiverons un jardin vivrier dont les récoltes pourront être valorisées au travers d’ateliers culinaires dans les écoles, et proposées à des associations telles que La Table de Jeanne-Marie (rue Febvotte). Ce jardin redonnera ainsi sa vocation maraîchère et solidaire aux terres de l’ancien hospice. Pour concrétiser ce projet nous avons besoin de bonnes volontés, d'une serre, d'outils, de planches à semis, d'un abri de jardin, de terre végétale, de palox…

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Beaumont (Rabelais, Tonnellé, Maryse Bastié)

Budget : 35 000 €

Pour faire face aux vagues de chaleur qui se multiplient et se multiplieront dans les années à venir, nous proposons d'implanter une mini forêt qui a l'avantage de rafraichir, dépolluer l'air et favoriser la biodiversité.

Mini forêt Urbaine pour lutter contre le dérèglement climatique, la chute de la biodiversité

Planter une forêt constituée d'espèces locales plus résiliantes au manque d'eau et dans une densité supérieure.

La méthode de laquelle s'inspirer

Ce dispositif se décline en plusieurs étapes. Une sélection est faite au sein d’une variété de plantes indigènes d’une région. Les graines sont ensuite plantées et mises à germer dans des pépinières. Lorsque les plants ont un ou deux ans, ils sont replantées sur des terrains préparés. Les sols qui en ont besoin sont amendés en amont avec des matières naturelles (écorces, mulch…). L’idée étant d’augmenter leur fertilité et de mettre en place le maximum de conditions bénéfiques pour les arbres qui y seront plantés. Une sélection de nombreuses essences sur chaque parcelle (entre 30 et 40 essences différentes natives dans la même zone) est proposée, afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer. Les essences vont de l’arbuste des bocages aux arbres de canopée pour une occupation optimale de l’espace vertical et un plus grand stockage de carbone. Cette biodiversité évoluera ensuite au fil du temps, à mesure que les successions végétales s’installeront.

Un investissement assez peu onéreux et une absence d'intervention à partir de la 3ème année

L'investissement de départ est faible. Les 3 premières années sont importantes pour que les pieds s'installent - lutte contre les invasifs, surveillance de l'hydromètrie du sol.

Tours - ilôt de chaleur

Pour laisser une ville vivable, respirable, vivante, commençons la re-végétalisation sans attendre !

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Bords de Cher (Beaujardin, Rives du Cher zone A et B, Rochepinard, Fontaines)

Budget : 15 000 €

Aidons les Martinets noirs à retrouver des espaces pour nicher à Tours! Installons 100 nichoirs avec l’aide des écoles et des habitants des quartiers. Un projet pour préserver la biodiversité en ville tout en impliquant et sensibilisant les citoyens.

C’est la crise du logement !

Depuis quelques décennies - comme pour les hirondelles et de nombreuses autres espèces d’oiseaux insectivores - on constate une diminution des populations de Martinet noir en France (baisse de 35% depuis 2001 d’après les données du programme de Suivi temporel des oiseaux communs). L’espèce est classée « quasi menacé » sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine. Le Martinet noir est une espèce des milieux bâtis et avec l’artificialisation des milieux urbains, les cavités favorables à la nidification de l’espèce ont tendance à disparaître. Ce projet d’installation de nichoirs permettra d’aider les Martinets noirs à nicher sur la ville de Tours. Les sites de nidification se limitent aujourd’hui principalement au vieux Tours, sous les toits des vieilles habitations.

Quels quartiers ?

Le quartier des Rives du Cher apparait comme propice pour cette espèce avec la proximité du Cher qui constitue un espace naturel intéressant en termes de ressource alimentaire (présence d’insectes). Cependant, les bâtiments qui composent les Rives du Cher ne semblent pas favorables à la nidification du Martinet noir, l’intérêt est donc de favoriser son implantation dans ce secteur en y installant des nichoirs. En amont de l'installation des nichoirs, des experts ornithologues réaliseront un diagnostic afin d'identifier des lieux d'implantation adaptés aux Martinets noirs.

Favoriser les Martinets et sensibiliser la population

Un premier objectif est de favoriser la biodiversité en ville, le second est de sensibiliser et impliquer le grand public sur les enjeux de préservation de la biodiversité. Ce projet permettra de sensibiliser les habitants à la biodiversité en ville, par l’intermédiaire d’ateliers de fabrication de nichoirs avec les écoles et les habitants du quartier, d’implication collective sur la protection du Martinet noir et le suivi des nichoirs, et par l’observation plus générale de la nature en ville.

Après la phase d’installation des nichoirs, l’idée est de réaliser un suivi sur le long terme en impliquant les habitants du quartier pour dénombrer les couples de martinets qui occupent les nichoirs et ainsi récolter des données intéressantes sur ce type de dispositif innovant pour la ville. Protéger et favoriser la biodiversité en ville est un enjeu fondamental, il n’y a pas de petites actions pour essayer d’inverser la courbe de déclin de la biodiversité !

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Turones (Centre-Ville entre Loire et les boulevards Béranger/Heurteloup)

Budget : 50 000 €

Éclairons les rues du centre-ville la nuit avec un système de détection de mouvements, permettant de faire des économies. Ainsi, les zones comportant de nombreuses personnes seront éclairées, comme avant, mais les zones vides de passants resteront éteintes (Expérimentation à l'échelle d'une partie du quartier)

Illumination urbaine à la carte

Ce projet, directement lié à la conjoncture internationale (prix de l'énergie en hausse partout dans le monde) s'inscrit dans une démarche positive en terme de qualité de vie pour les Tourangeaux et présente l'avantage d'offrir un double objectif en prime.

Le double objectif

En effet, l'idée principale étant une illumination basée sur les besoins réels par endroits, plutôt que uniforme et ininterrompue partout, le double objectif se traduira par des économies d'argent d'une part (dépense en illumination à la baisse), et par une meilleure santé pour les citadins (à la fois au niveau du sommeil et au niveau de la biodiversité retrouvée en ville).

Que des avantages

Le projet vise donc à équiper la ville (dans un 1er temps une secteur du centre-ville) d'éclairage public à détecteur de mouvement. Ainsi, les zones urbaines très fréquentées seraient éclairées, de facto, la plupart du temps, garantissant ainsi un niveau de sécurité inchangé (c'est-à-dire voir et être vu en cas d'incident). A contrario, les zones moins, voir peu fréquentées, resteraient dans l'obscurité, permettant ainsi de bénéficier d'une certaine quiétude (facilité renforcée pour trouver le sommeil dans l'obscurité).

Les animaux sauvages à l'honneur

Enfin, détail d'importance, la faune sauvage ne s'en porterait que mieux puisque des études ont montré que l'éclairage public en continu nuisait aux papillons de nuit, aux rapaces nocturnes et à certains mammifères. Or, ces êtres vivants sont essentiels pour maintenir la biodiversité dans les villes.

En résumé

En d'autres termes, ce système permettrait de faire des économies tout en préservant les habitudes nocturnes avec un niveau de sécurité adéquat et maintenu grâce à l'éclairage public à la demande (détecteur de mouvement) et de préserver l'environnement grâce à l'obscurité recherchée en zone calme.

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Grandes Varennes (Febvotte-Marat, Prébendes, Lakanal, Strasbourg)

Budget : 70 000 €

Plantons des arbres dans les rues ! Où ? Quartier Lakanal/Strasbourg. Comment ? En quinconce paire et impaire. Deux voitures puis un arbre etc. Quel type d’arbre ? Éviter la monoculture, arbres non allergisants et espèces adaptées au climat de la ville.

Où ?

Quartier Lakanal/Strasbourg Comment: En quinconce paire et impaire. Deux voitures puis un arbre etc.

Quel type d’arbre ?

Éviter la monoculture, arbres non allergisants et espèces adaptées au climat de la ville.

Comment ?

En quinconce paire et impaire. Deux voitures puis un arbre etc.

Pourquoi ?

Un arbre c’est beau !

Parce que !

La densité de l’arbre permet d’obtenir des rues plus ombragées et par conséquent un bitume moins chaud donc des rues plus fraîches en été. l’arbre à la capacité d’absorber le CO2, ce qui peut être un véritable avantage en ville et qui peut considérablement y améliorer la qualité de vie. Ils modèrent la quantité d’eau dans le sol, et ainsi diminuent les risques d’inondations, d’érosion et de débordements d’égouts. Il est temps de remettre la biodiversité en ville. Moins de voitures et plus de végétation

Catégorie : Espace urbain, mobilités et biodiversité

Portée : Turones (Centre-Ville entre Loire et les boulevards Béranger/Heurteloup)

Budget : 30 000 €

Installer 4 fontaines à eau dans les zones de restauration rapide afin de limiter les bouteilles en plastique et les boissons sucrées : place du monstre, Nationale, place Plumereau et Colbert. Fontaines accessibles aux handicapés !

Pourquoi ?

Pour que la restauration rapide propose des menus sans boissons : les bouteilles plastiques vont probablement finir par être interdites et elles polluent sans fin.

Où?

Au plus près de la restauration rapide, là où les gens peuvent remplir leur gourde. Des endroits visibles, où les passants peuvent s’arrêter sans danger. Le projet propose de viser le centre-ville dans un 1er temps, mais de déployer ensuite des fontaines sur l'ensemble des lieux de restauration rapide (par exemple, dans le quartier des 2 Lions).

Quel matériel ?

De la fontainerie de qualité, anti vandalisme, actionnable à partir de plusieurs commandes : fémorale et pied, par exemple.

Bénéfice supplémentaire ?

Les boissons sucrées contribuent gravement à la mauvaise santé, plus particulièrement dans les milieux défavorisés. L’eau est le meilleur allié de notre santé à tous.

Économies ?

Les vendeurs pourront aisément remplacer dans les menus la boisson par un petit dessert ou un petit pain => plus de nourriture pour le même prix.